L'occupation allemande de la France durant la Seconde Guerre mondiale, couramment appelée l'Occupation, est un épisode de l'histoire de France durant lequel l'Allemagne nazie occupe militairement le territoire métropolitain français. L'Occupation commence avec l'armistice du 22 juin 1940 et s'achève avec la libération progressive du territoire à partir de juin-août 1944 en France continentale, précédée par la libération de la Corse en octobre 1943.
Durant cette période, la France métropolitaine est divisée en deux parties par une ligne de démarcation, la zone occupée par les Forces armées du IIIe Reich au nord et la zone dite « libre » au sud. La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire y compris la zone occupée et l'Empire qui demeurent sous l'autorité du gouvernement français dirigé par le maréchal Pétain, président du Conseil jusqu'au 10 juillet 1940, puis chef de l'État dans le cadre du régime de Vichy.
De fait, le pays se trouve inféodé à l'Allemagne nazie. Comme tous les pays occupés, la France fait l'objet d'un pillage économique, humain et territorial (annexion de facto de l'Alsace-Moselle). Le régime de Vichy, qui s'oriente rapidement vers une politique de collaboration, soutient la politique de lutte contre la Résistance et mène de manière autonome la persécution des Juifs, puis contribue à leur déportation en Allemagne et en Pologne. Cette situation de soumission s'accentue lorsque, en novembre 1942, la zone sud est occupée, à la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord française (Maroc et Algérie).
La situation dans le Sud Est à l'aube du débarquement de Provence :
La Wehrmacht, déjà engagée sur trois fronts, le front de l'Est, le front italien et, depuis deux mois, le front normand, est en infériorité numérique. Elle dispose pour défendre les côtes méditerranéennes de la France de la 19e Armée commandée par le General der Infanterie Friedrich WIESE elle-même subdivisée ainsi :
- le 62e corps d'armée (Allemagne) (LXII. AK)
General Ferdinand NEULING, sur la côte de Toulon à Menton, Quartier Général à Draguignan, (Villa Gladys) comprenant :
- la 148e division d'infanterie (148. ID)
Generalleutnant Otto Schönherr, de Cannes à Nice et Menton ;
- la 242e division d'infanterie (Allemagne) (242. ID)
Generalleutnant Johannes Baessler, de Sanary à Saint-Raphaël, PC : Hyères puis Brignoles au chateau Saint près;
- la 716e division d'infanterie (716. ID)
Generalleutnant Wilhelm Richter, est envoyée sur la Côte d'Azur en juillet 1944, après avoir été pratiquement anéantie en Normandie ;
- le 85e corps d'armée (LXXXV. AK)
General der Infanterie Baptiste Kniest, comprenant :
- la 157e division d'infanterie (Allemagne) (157. ID)
Generalleutnant Karl Pflaum, au sud de Grenoble ;
- le 38e corps d'armée (Allemagne) (XXXVIII. AK)
Général der Artillerie Kurt Herzog, sur la côte de Toulon à Marseille, comprenant :
- la 62e division d'infanterie (Allemagne) (62. ID)
Generalmajor Louis Tronnier, dans l’arrière-pays provençal (Draguignan);
- la 198e division d'infanterie (Allemagne) (198. ID)
Generalmajor Alfred Kuhnert ;
- la 244e division d'infanterie (Allemagne) (244. ID)
Generalleutnant Hans Schaefer, de Sausset-les-Pins à Bandol ;
- la 338e division d'infanterie (Allemagne) (338. ID)
Generalleutnant René de L'Homme de Courbière, de Mauguio à Sausset-les-Pins
La Kriegsmarine, commandée par l'Amiral Commandant de la Côte Sud Française de la Kriegsmarine (Kommandierender Admiral Französische Südküste) en la personne du Vizeadmiral Paul Wever, QG à Aix-en-Provence.
La Luftwaffe, dont le 4e corps de campagne de la Luftwaffe (IV. Luftwaffen Feldkorps) est commandé par le General der Flieger Erich Petersen (du 1er août 1944 jusqu’au 19 novembre 1944), QG à Montpellier jusqu'en juillet 1944 puis transféré à Capendu (Aude). A noter dans le Var, l'école de pilotes de Stuka basée à Frejus sur la base navale qui entrera en action avec une quinzaine d'avions le jour du débarquement.
Les unités spéciales :
Le II./3. Brandenburg-Regiment et ses trois compagnies : la 5e, 7e et une compagnie italienne d’emploi spécial (Aix-en-Provence). Auteurs de nombreux pièges et massacres de résistants en Provence.
Le 200e régiment de sécurité (Sicherungs-Regiment 200.) (Aix-en-Provence).
Il est a ce jour difficile de chiffrer le nombre de troupes à l'aube du débarquement mais nous pensons entre 80 et 100 000 hommes.
The German occupation of France during the Second World War, commonly known as the Occupation, is the time in the history of France during which Nazi Germany occupies the French metropolitan territory militarily. The Occupation begins with the armistice of June 22, 1940 and ends with the progressive liberation of the territory from June-August 1944 in continental France, preceded by the liberation of Corsica in October 1943.
During this period, metropolitan France is divided into two parts by a line of demarcation, the area occupied by the Armed Forces of the Third Reich in the north and the so-called 'free' area to the southern France. French sovereignty is exercised throughout the territory including the occupied zone and the Empire which remain under the authority of the French government led by Marshal Pétain, President of the Council until July 10, 1940, and then head of the State under the Vichy regime.
In fact, the country is subservient to Nazi Germany. Like all occupied countries, France is subject to economic, human and territorial looting (de facto annexation of Alsace-Moselle). The Vichy regime, which is rapidly moving towards a policy of collaboration, supports the policy of struggle against the Resistance and autonomously leads the persecution of the Jews, then contributes to their deportation to Germany and Poland. This situation of submission is accentuated when, in November 1942, the southern zone is occupied, following the landing of the Allies in French North Africa (Morocco and Algeria).
The situation in the Southern East of France at the dawn of the landing :
The Wehrmacht, already engaged on three fronts, the Eastern Front, the Italian front and, for two months, the Norman front, is outnumbered. It has to defend the Mediterranean coast of France from the 19th ARMY commanded by the General der Infantry Friedrich WIESE itself subdivided as follows:
-62nd Army Corps (Germany) (LXII, AK)
General Ferdinand NEULING, on the coast of Toulon at Menton, Headquarters at Draguignan, (Villa Gladys) composed as follow :
- the 148th Infantry Division (148. ID)
Generalleutnant Otto Schönherr, from Cannes to Nice and Menton;
- the 242nd Infantry Division (Germany) (242. ID)
Generalleutnant Johannes Baessler, from Sanary to Saint-Raphael, PC: Hyères then Brignoles to the castle Saint near;
- the 716th Infantry Division (716. ID)
Generalleutnant Wilhelm Richter, was sent to the French Riviera in July 1944, after having been virtually wiped out in Normandy;
- the 85th Army Corps (LXXXV.K.)
General der Infanterie Baptiste Kniest, comprising:
- the 157th Infantry Division (Germany) (157. ID)
Generalleutnant Karl Pflaum, south of Grenoble;
- The 38th Army Corps (Germany) (XXXVIII, AK)
General der Artillerie Kurt Herzog, on the coast of Toulon at Marseilles, comprising:
- the 62nd Infantry Division (Germany) (62. ID)
Generalmajor Louis Tronnier, in the Provençal hinterland (Draguignan) 9;
- the 198th Infantry Division (Germany) (198. ID)
Generalmajor Alfred Kuhnert;
- the 244th Infantry Division (Germany) (244. ID)
Generalleutnant Hans Schaefer, from Sausset-les-Pins to Bandol;
- the 338th Infantry Division (Germany) (338. ID)
Generalleutnant René de L'Homme de Courbière, from Mauguio to Sausset-les-Pins
The Kriegsmarine, commanded by the Admiral Commander of the French South Coast of Kriegsmarine (Kommandierender Admiral Französische Südküste) in the person of Vizeadmiral Paul Wever, HQ in Aix-en-Provence.
The Luftwaffe, whose 4th Luftwaffe Corps (Luftwaffen Feldkorps) was commanded by General Der Flieger Erich Petersen (from 1 August 1944 to 19 November 1944), HQ Montpellier until July 1944 and transferred In Capendu (Aude). Note in the Var region, the Stukapilots school based in Frejus on the ex french naval airbase that will come into action with about 15 airplanes on Dday
Special units:
The II./3. Brandenburg-Regiment has three companies: the 5th, 7th and an Italian special employment company (Aix-en-Provence). Author of many traps and killing of Resistants of Provence.
The 200th Security Regiment (Sicherungs-Regiment 200.) (Aix-en-Provence).
Hard to say a real number but the german Army in southern France at D day was about 80 to 100 000 men.
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