Giovanni VERMIGLIO est né le 24 juin 1893 à Casale di Scodosdia en Italie. (nous recherchons sa photo. merci de votre aide.)
Il est jardinier et habite le petit village de Taradeau dans le Var. Membre du parti communiste il entre dans la résistance au sein des Francs tireurs Partisans Français.
Dénoncé, il est arrêté par les nommés FAUQUES, et CHARPIO, membres de la Gestapo de Draguignan.
Lors de la perquisition de son domicile ils trouveront à son domicile une mitraillette cachée sous son lit, 1 fusil, plusieurs revolver et une affiche d'un discours de Staline traduit en Italien.
Interrogé et torturé (roué de coups, supplice de la baignoire glacée...) tout d'abord dans les bureaux de le villa Forézienne à Draguignan où il ni les faits il est envoyé à Marseille aux bureaux du 425 de la rue Paradis par le SS Ernst DUNKER. Continuant à nier et sans dénoncer personne de son groupe il est envoyé à Belfort et partira par le train du 29 août 1944 en déportation au camp de Neuengamme au Sud de Hambourg sous le matricule : 43530 où il perdra la vie de tous ces mauvais traitements le 03 février 1945 à 6H30 d'entérocolite.(invasion bactérienne de la parois intestinale jusqu'à sa destruction) à l'âge de 51 ans.
témoignage de sa fille Antoinette : Le 9 mai 1944, sont descendus de l'autocar à Taradeau deux hommes et deux femmes. Je passais juste à ce moment là, le patron du café m'a désignée comme étant sa fille. CHARPIO est venu me demander ou se trouvai mon père. Une fois devant mon père, ils ont prétextés qu'ils étaient échappés des chantiers de jeunesse et qu'ils voulaient se cacher dans un maquis. Mon père à répondu qu'il ne s'occupait de rien et qu'ils aillent voir ailleurs sentant la ruse. il leurs as tout de même offert à boire..
Le 11 mai, CHARPIO est revenu avec le gendarme ANDRE de la brigade des Arcs et l'agent de la Gestapo Allemand de Draguignan CHRISTOPHERSEN. Ils ont pillé tout ce qu'ils ont pu. Mon père se trouvé chez moi a ce moment là. CHRISTOPHERSEN et CHARPIO ont frappé mon père tandis que le gendarme ANDRE l''accusait d'avoir tiré sur MARSSIACH.(voir récit André CHARRIER) Ils l'ont ensuite emmené à sa maison où ils l'ont encore frappé sauvagement. Quand ils l'ont ramené chez moi il était tellement méconnaissable que je me suis évanouie.
Source : travaux de recherches operation-dragoon.com aux archives départementales. Dossiers 12W. archives personnelle, et archives allemandes.