Il est né à Montauroux le 20 avril 1899.
Il deviens dés la création du réseau R2 le chef de la Section Atterrissage et Parachutage de Montauroux sur terrain nom de code "Jockey". Justin BLANC était également combattant FTPF du Camp Pierre VALCELLI (Maquis MANZONE ou encore appelé Maquis de Claviers, 4ème Cie FTPF de Provence).
Il a été arrêté le 11 juillet 1944 à Montauroux lors de la rafle menée par la gestapo conjointement à Callian et Montauroux, Alors que Mons plus au nord avait également subi une battue aux résistants le 22 mai, d'ou l'inquiétude des chefs des autres réseaux qui décident de former des camps et Maquis sur les montagnes tel que le camp Lafayette formé par Guy STALENQ de Seillans.
Il faut dire que les résistants du secteur ne cessent depuis 1943 d'effectuer des actions de sabotage, mais le feu aux poudres est sans doute parti de la tentative d'assassinat du Milicien DAVER de Montauroux, le 30 juin 1944 par deux membres du réseau.
Extrait du rapport : (retransmit mot pour mot et dont l'original figure ci dessous )
Le 11 juillet 1944, dans le courant de la matinée les autorités Allemandes ont fait rassembler la population sur la place de la commune de Montauroux, Var. 12 à 13 hommes entre autre les nommés RASTAGNO Antoine, GOUES, ROTTERO, BRIGNONE Angelin, SALOMON, BLANC Justin, ROUSTAN et la femme PESCAR ont été arrêtés.
Le même jour, Monsieur BOURGUIGNON Honoré, Instituteur à Callian a été arrêté par les autorités Allemandes. La famille de ce dernier a été expulsée de son domicile qui est gardé par les soins de l'autorité municipale. Le motif de ces arrestations est ignoré ...
Nota Bene : 11 juillet 2022 : Dans le texte ci-dessus, rédigé en juillet 1944 tel quel et dont figure l'original ci dessous, il s'avère que l'orthographe de certaines personnes prises lors de cette rafle est incorrecte.
Il faut lire : BOTTERO (Marcel) et non ROTTERO , quand aux autres personnes mentionnées, elle furent bel et bien arrêtés mais sans preuve qu'elles faisaient parti de la résistance, certaines furent d'ailleurs relâchées. Quand à Marcel BOTTERO, il faisait bien parti de la résistance locale, il fut également conduit à Nice pour y être interrogé mais fut par chance relâché. (merci à son petit fils David pour les précisions sur sa personne.)
Quand à Justin BLANC qui était communiste, il fut lui aussi horriblement torturé à la prison de Nice avant d'être déporté au camp de concentration de DACHAU en Allemagne où il a été assassiné le 4 février 1945.
Travaux de recherche archives nationales des Armées. Paris. droits aux photos réservés : opération-dragoon.com avec l'aimable assistance de notre amie Catherine TALLENT.