Les premiers travaux sur la future presse du Var sont assurés par une sous-commission du Comité de coordination de la Résistance (futur Comité De Libération), présidée par Henri Michel (Simon) et exclusivement composée de résistants des MUR ( George CISSON bien sûr, François CUZIN avant qu'il ne soit muté à Digne pour la rentrée 1943, Jean MATHIEU, journaliste au Petit Var et le syndicaliste socialiste Jean FORESTIERI). Elle entend préparer le journal de cette Libération qui peut intervenir à tout moment. Maître ARNAUD, maire révoqué d'Aiguines en 1941, établit les statuts de la société coopérative qui
éditera les deux journaux prévus : Le Journal du Var et Le Journal de Toulon.
Henri Michel veut créer, à la Libération, “ un journal assez neuf ” dont le but serait “ de continuer à rassembler, après la guerre, quand les luttes politiques auraient repris, les gens d'opinion diverses, des catholiques aux francs-maçons, que le combat pour la liberté avait unis. ”
journal « Provence Libre »
Provence Libre est fabriquée principalement à Toulon chez Lions et Azzaro, anciens imprimeurs du journal socialiste local, que Henri MICHEL à indiqués à CISSON et, dans une moindre mesure, à Draguignan, chez le radical-socialiste RICCOBONO, devenu résistant. Tiré à 30 000 exemplaires chaque mois “ malgré la Gestapo et la police de Vichy ” (comme Franc-Tireur), connaissant les mêmes problèmes de diffusion que Libération avec lequel il est parfois imprimé,
- le journal « Résistance » :
C'est le premier et le seul organe exclusivement varois des mouvements. C'est aussi la première initiative de George CISSON en ce domaine, en mai 1943, avec l'aide de Julien CAZELLES, Edouard SOLDANI et Emile RESTEGUE (Richard). Lorsque Cisson, promu aux responsabilités régionales, quitte la direction de l'arrondissement, Edouard SOLDANI en devient le rédacteur en chef.
sera retrouvé dans un grenier des Arcs la quasi totalité des exemplaires (voir rubrique Musée pièces uniques)
Sources opération dragoon.com et JM Guillon